Qu’est-ce que je voudrais faire ou accomplir avant de mourir ? Tout porte sur cette question afin d’être pleinement satisfait de soi-même. Elle n’est pas là pour tergiverser sur la vie ou la mort, mais pour apporter une réponse concrète au bonheur d’un individu.

Du moins, quelqu’un se voulant sage trouvera ses propres réponses à cette question. C’est là l’initiative d’un homme, John Izzo, qui a interrogé plus de 200 personnes dont l’âge est compris entre 59 et 105 ans.

Il leur a posé des questions comme : « Qu’est-ce qui vous a apporté la plus grande joie ? Tout compte fait, qu’est-ce qui compte et qu’est-ce qui est sans importance ? Qu’auriez-vous aimé apprendre plus tôt ? »

Il n’a pas sélectionné ces personnes au hasard. Elles sont toutes issues d’origines, de croyances et de situations sociales différentes, mais l’unique point qui les caractérise est le fait que leur entourage les décrit comme sages, heureuses et ayant trouvé le sens de la vie.

Quand on comprend que la vie n’est pas si longue qu’elle n’y parait, il devient urgent de comprendre ce qui compte vraiment. Et il n’y a pas d’âge pour découvrir la sagesse. 😉

En fin de compte, le secret n’est pas des réponses nouvelles, mais plutôt qu’elles soient universellement courantes parmi un groupe diversifié de gens qui, d’après leurs proches, ont découvert le bonheur et le sens de la vie.

Les témoignages se retrouvent plus ou moins. À tel point que l’on pourrait décrire la clef du bonheur à « 5 perles de sagesse » :

La première perle de sagesse :

Demeurez fidèle à vous-même

« La plus grande tragédie dans la vie, c’est de l’avoir passée tout entière à pêcher pour finalement réaliser que ce n’était pas du poisson que nous cherchions. »

—Henry David Thoreau

coeur-devenir-amour-fidele-a-soi-meme-mourirLa première perle de sagesse consiste à demeurer fidèle à soi-même et à vivre en étant animé d’une intention. C’est une résolution à rester éveillé tout au long de sa vie.

Si vous ne prenez pas cette résolution, il y a de fortes chances que vous vous retrouvez à vivre la vie de quelqu’un d’autre. Pour éviter cela, il faut que vous preniez l’habitude de réfléchir continuellement à votre vie, afin de ne pas dévier de votre trajectoire.

C’est se demander encore et encore, tout au long de sa vie, si le chemin que l’on emprunte est la bonne direction.

Contrairement aux sages, de nombreux individus vivent une vie dépourvue de réflexion. En faisant cela, ils se laissent porter par le courant et ne penseront jamais au moyen de s’engager sur la voie qu’ils souhaitent parcourir.

Mais comment vivre en restant fidèle à soi-même ? Le secret consiste à se ressasser, toute sa vie, ces trois questions :

  • Est-ce que j’écoute mon cœur ?
  • Ma vie actuelle est-elle axée sur ce qui compte pour moi ?
  • Est-ce que j’agis comme la personne que je veux être ?

En définitive, il ne faut pas attendre la fin de sa vie pour se réveiller. Personne ne me contredira : c’est un véritable cauchemar que de réaliser à ses derniers instants qu’enfaite, pendant tout ce temps, on suivait la mauvaise voie.

La deuxième perle de sagesse :

Ne laissez aucun regret derrière vous

« Les larmes les plus amères que l’on verse sur les tombes viennent des mots que l’on n’a pas dits, des choses que l’on n’a pas faites. »

—Harriet Beecher Stowe

aucun-regret-ce-quil-faut-savoir-avant-de-mourirSur la question de la mort, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas elle que nous craignons le plus. Non, le pire est de ne pas avoir vécu au maximum, d’arriver au crépuscule de la vie et d’être forcé de prononcer : « J’aurais dû… »

Pour ne laisser aucun regret derrière vous, vous devez surmonter les inévitables déceptions que vous réserve la vie ; il n’y aucune autre alternative.

Il faut tendre vers ce que nous voulons, au lieu de fuir ce que nous craignons.

Prenez des risques ! Vous ne pourrez jamais garantir le succès dans la vie, étant donné que toute entreprise comporte un risque d’échec.

Si nous sommes amoureux, nous courons le risque d’être rejetés. Si nous tentons de concrétiser un rêve, nous courons le risque de ne pas y arriver.

Vous ne pouvez être certain d’avoir du succès, mais vous vous assurez l’échec en choisissant de ne rien tenter. Choisir de prendre un risque, même faible, peut avoir d’importantes conséquences sur votre vie.

Ce principe est intéressant, car un grand nombre d’entre nous fait le contraire. Lorsqu’un risque se présente, nous imaginons le pire et c’est cette image que nous gardons sous les yeux.

La troisième perle de sagesse :

Devenez amour

Bien que nous n’ayons pas la capacité « d’être aimés » à volonté, nous avons le pouvoir de devenir amour en tout temps. Il y a trois manières d’intégrer cette perle de sagesse dans sa vie :

  1. En choisissant de vous aimer vous-même ;
  2. En choisissant de traiter avec amour les gens qui vous sont chers (famille, amis, etc.) ;
  3. En choisissant de devenir amour dans toutes vos interactions.

Souvent quand on parle d’amour, on fait référence à l’émotion : « Ils s’aiment », « il aime le foot », « elle aime faire la fête », etc. Cependant, d’après les personnes « sages », il est surtout question du choix d’aimer.

Pour intégrer cette perle de sagesse, vous devez devenir amour. Cela résulte à prendre la décision d’être une personne aimante, car vous avez un total contrôle de l’amour que vous pouvez offrir alors que l’inverse n’est pas vrai – on n’aura pas d’autre choix que de vous aimer en retour.

La quatrième perle de sagesse :

Vivez le moment présent

« Parfois, votre bonheur est la source de votre sourire, mais parfois votre sourire peut être la source de votre bonheur. »

—Thich Nhat Hanh

eveill-vivre-dans-le-present-avant-de-mourir« La vie passe vite » un des témoignages résume cela : « Lorsqu’on est jeune, 60 ans nous semblent être une éternité. Mais lorsqu’on a vécu 60 ans, on se rend compte qu’il ne s’agissait que d’un instant. »

Nous croyons tous que nous avons l’éternité devant nous, mais nous nous rendons vite compte que ce n’est pas le cas. Si la vie est courte, alors l’un des secrets du bonheur est de faire en sorte que chaque jour devienne un don merveilleux.

Le principe consiste à éprouver de la gratitude pour ses journées et à les appréciés. Dans cet esprit de gratitude, Sénèque disait : « Chaque jour est à lui seul une vie. »

En premier lieu, vous devez vous assurer que vous vivez votre vie au lieu de juste planifier votre vie. Un jour n’est pas une étape à votre destination, c’est la destination.

Vivre dans le moment présent, c’est surtout apprendre à voir les choses comme si elles n’arriveraient plus jamais. À chaque fois que vous vivez un moment de bonheur, rappelez-vous ceci : vous ignorez combien d’autres moments tels que celui-ci vous accordera la vie.

La cinquième perle de sagesse :

Donnez plus que vous ne recevez

« Un individu ne commence à vivre que lorsqu’il s’élève au-dessus des limites étroites de ses préoccupations individuelles pour embrasser celles beaucoup plus vastes de l’humanité tout entière. »

—Martin Luther King

Extrait du livre « Ce qu’il faut savoir avant de mourir » :

« Il y a de nombreuses années, alors que je n’étais qu’un jeune membre du clergé, j’ai célébré la cérémonie funèbre d’un homme que je n’avais pas connu. Je n’oublierai jamais ce jour où, debout devant un cercueil fermé, j’ai prononcé son éloge funèbre dans une église déserte.

Même si cet homme avait vécu dans ce pays pendant presque toute sa vie et que ses deux fils adultes n’habitaient qu’à quelques heures de là, personne n’était venu lui faire ses adieux. Seuls l’entrepreneur des pompes funèbres et moi étions présents. J’avais 25 ans et cette expérience m’a profondément marqué.  » Comment une personne peut-elle vivre si longtemps et toucher aussi peu de gens ? « , m’étais-je demandé.

Plus tard, après en avoir appris davantage sur la vie de cet homme, j’ai compris qu’il avait vécu en se concentrant uniquement sur ses propres besoins. Pendant la majeure partie des dernières années de sa vie, il avait été extrêmement amer, et le peu de lumière qu’il avait apporté dans ce monde s’était éteint avec lui. Ses funérailles étaient à l’image de sa vie ; il était mort comme il avait vécu. »

gage-generosite-ce-quil-faut-savoir-avant-de-mourirToutes les personnes interviewées ont ce point commun : ils sont l’exact opposé de cet homme, ils donnent plus qu’ils ne reçoivent.

Si être généreux est l’un des secrets du bonheur et du sens de la vie, c’est entre autres parce que nous avons un réel contrôle sur ce que nous donnons – mais pas sur ce que nous recevons.

Les témoignages nous font comprendre que, en vieillissant, certains d’entre nous s’apitoient sur leur sort (regrets, déceptions), alors que d’autres apprennent à se soucier du sort du monde.

Pour conclure :

Il y a quelque chose d’un peu décevant dans le livre de John Izzo, c’est que l’on connait déjà la plupart des principes pour vivre une vie heureuse. Mais là est le centre de son intervention : la question est de savoir si on les appliques vraiment.

Au contraire, les nombreux témoignages présents dans ce livre ont de quoi combler les curieux du sens de la vie. Il y a une véritable sagesse à en tirer et cela mérite d’y prêter une oreille attentive.

C’est un livre court, suffisant pour avoir la sagesse de comprendre son propre but dans la vie ; la vertu qui en découle vient en agissant.


« Ce qu’il faut savoir avant de mourir » en quelques mots : Choisissez la voie qui donnera la meilleure histoire


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Broché: 239 pages

Éditeur : Un monde différent (18 février 2010)

Langue : Français

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